FINALISTE DU CONCOURS

Matt Lazzarotto

de Kamloops Colombie-Britannique

PARLEZ-NOUS DE VOUS

Je suis un chercheur de solutions innovatrices dévoué, un photographe professionnel et un concepteur graphique expérimenté de Surrey, en Colombie‑Britannique. Je détiens un certificat en conception graphique numérique du Collège communautaire de Vancouver et je suis diplômé en planification des activités du Collège Langara. J’ai participé à de nombreux projets de communication visuelle et je me spécialise en recherche de solutions innovatrices et en gestion de projet.

QUEL ÉQUIPEMENT AVEZ-VOUS UTILISÉ POUR PRENDRE CETTE PHOTO?

Un Sony a6600 muni d’une lentille Sony f2.8 16‑55 G

QU’EST-CE QUI VOUS A MOTIVÉ À PARTICIPER AU CONCOURS?

L’avenir de notre planète dépend de chacun des gestes que nous posons aujourd’hui. Nous avons franchi le point critique et il est vraiment perturbant de constater la dévastation qui se déroule devant nous. J’espère faire partie d’un mouvement élargi afin d’aider à montrer aux autres les véritables résultats dévastateurs de nos gestes.

POURQUOI AVEZ-VOUS CHOISI CETTE PHOTO?

Pour l’effet. Cette photo envoie un message clair au sujet des effets dévastateurs des changements climatiques. Les saisons de plus en plus chaudes et sèches qui causent des sécheresses constituent une importante préoccupation à Kamloops, de même que dans les prairies et forêts sèches environnantes de la Colombie‑Britannique. L’incendie de McLure s’est produit il y a 17 ans, en juillet 2003, et il est toujours possible de voir la véritable dévastation et les répercussions qu’il a eues sur la région. C’est important pour nous, car cet événement a changé l’écosystème sur le plan des espèces. L’incendie a fait rage pendant 75 jours, détruisant 65 285 acres (26 420 hectares) de forêt et 81 structures (72 résidences et 9 commerces). L’incendie a coûté 31,1 M$ CA à éteindre et a causé 8,2 M$ CA en dommage matériel.

À QUOI RESSEMBLE LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS VOTRE COLLECTIVITÉ?

Au moment de rédiger ce message, il suffit de circuler pendant tout au plus cinq minutes en voiture à partir de la région Thompson Nicola en Colombie‑Britannique pour constater qu’il s’agit d’une région très industrielle. On peut voir la colline et les flancs de montagne qui ont été détruits par des feux de forêt alimentés par la cendre morte et séchée en raison des saisons plus chaudes et plus sèches. L’industrie mondiale doit s’adapter et changer ses méthodes d’exploitation avant qu’il ne soit trop tard. Une taxe sur le carbone ne suffit pas.

QUEL MESSAGE SOUHAITEZ-VOUS TRANSMETTRE AUX DIRIGEANTS MONDIAUX EN PRÉVISION DE LA CONFÉRENCE COP26 CETTE ANNÉE?

Il n’est pas trop tard pour essayer. Si nous ne faisons pas tout notre possible aujourd’hui, nous ne le saurons jamais. Nous n’en verrons peut‑être pas les effets aujourd’hui, demain ou dans dix ans, mais quand nos enfants seront assez vieux, ils pourront peut‑être remercier la dernière génération d’avoir essayé.